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16 mai 2006

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Les Spurs en danger

Le Big Three n'a pas suffi. En dépit des performances de choix de ses trois tauliers, Tony Parker battant même son record en playoffs avec 33 points, les Spurs en ont en effet été quittes pour un troisième revers de rang face aux Mavs, s'inclinant à Dallas 123-118 en prolongation et se retrouvant, menés 3-1, au bord de l'élimination. La faute, notamment, aux 32 points de Dirk Nowitzki et aux 28 de Jason Terry. A l'est, Cleveland est revenu à hauteur de Detroit, 2 victoires partout, après s'être imposé 74-72 avec 28 points de LeBron James.

dirkduncanNowitzki déborde Duncan et les Mavs prennent une option sur la qualification.

Son ami Boris Diaw pourra bien le rassurer en lui rappelant que ses Suns, pour son baptême en playoffs, ont bien réussi, tout récemment, à se qualifier face aux Lakers après avoir été, eux aussi, menés 1-3, pas sûr que cela ne suffise à rassurer Tony Parker. Alors que les chiffres ne plaidaient déjà guère en faveur des Spurs après leur premier revers concédé à Dallas, jamais la franchise Texane, sous l'ère Duncan, n'étant parvenue à se qualifier après avoir été à la peine après trois matches, les statistiques sont cette fois des plus pessimistes au moment de penser à se qualifier en sauvant deux balles de qualification...

Non seulement les Spurs n'ont remporté, depuis l'arrivée de Duncan dans le Texas, qu'un seul des matches à ne pas perdre en playoffs, la septième manche des Finales 2005 face à Detroit, mais surtout l3 fois seulement une équipe est parvenue à faire fi d'un tel débours pour se qualifier. Et le moral peut-être d'autant plus entamé chez les champions en titre qu'après s'être inclinés d'un point, la faute, notamment, à une perte de balle coupable de Manu Ginobili sur la dernière possession, les Spurs en ont été quittes, cette fois, pour un revers en prolongation, Tim Duncan manquant qui plus est le panier de la victoire à la dernière seconde du temps réglementaire.

Terry fait la différence

Malgré tout, les troupes de Gregg Popovich entendaient continuer à croire en l'exploit. De Michael Finley, l'ancien des Mavs pouvant marronner à voir ses anciens coéquipiers en si bonne posture, qui assurait "On respire encore. On a l'opportunité de revenir à San Antonio. A nous d'en profiter pour pouvoir revenir ici disputer la cinquième manche." à Robert Horry "On doit continuer à y croire. C'est une bonne chose de rentrer chez nous.", en passant par Bruce Bowen: "Ça se joue sur des détails. A nous de faire en sorte que ces détails soient de notre côté. Je reste convaincu qu'on peut encore faire de grandes choses.", chacun y allait de sa leçon d'optimisme.

Pour ce qui est de la leçon de réalisme, la palme de la soirée était à remettre côté Mavericks. Si fort d'un début de rencontre tonytruant, TP affichant 16 unités à son compteur à l'issue du premier quart, Parker a terminé meilleur marqueur de la rencontre avec 33 points à 12 sur 23 aux tirs, améliorant au passage sa marque référence en playoffs, Jason Terry mérite bien le statut de héros de la soirée. Non seulement avec ses 32 points à 12 sur 25 aux tirs , il a été le plus prolifique des siens, mais surtout, l'ancien Hawk a été éminemment décisif dans la dernière ligne droite, inscrivant ainsi un tir à longue distance salvateur à 23 secondes de la fin du temps réglementaire ou enchaînant layup pour mettre les siens en tête pour de bon puis deux tirs arc-en-ciel pour définitivement sceller le sort de la rencontre.

Pour autant, Jason Terry n'a pas été le seul à briller dans les rangs des Mavs puisque Dirk Nowitzki, un temps incertain en raison d'une entorse à la cheville gauche , s'est fendu de 28 points et 9 rebonds, Devin Harris et Jerry Stackhouse complétant le tableau d'honneur de Dallas avec respectivement 18 et 26 points. Et il fallait bien ce quatuor majeur, Josh Howard et Erick Dampier restant dans l'ombre, pour tenir le choc face à un Big Three des Spurs particulièrement en verve. Dans le sillage de Tony Parker, Tim Duncan a en effet été égal à lui-même avec 31 points, 13 rebonds et 6 passes tandis que Manu Ginobili, remisé une nouvelle fois sur le banc, faisait preuve d'une belle efficacité pour afficher au final 26 points à 8 sur 11 aux tirs. Un rendement resté insuffisant, au même titre que les 14 points de Michael Finley ou les 53% de réussite collective. La chance du champion aurait-elle abandonné les Spurs ?

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