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11 juillet 2005

vikash au psg

etant un un fan du psg (malgrés leur resultat de l'année derniere) je suis content qu'ils ont recruté dhorasso voici un article que j'ai trouvé sur le net:

Dhorasoo : "Je n'ai rien à prouver"


Avant la reprise du championnat, le 30 juillet, retrouvez chaque jour la présentation d'un club de Ligue 1. Ce lundi, Vikash Dhorasoo présente le PSG. L'ancien Lyonnais n'a pas hésité à quitter le Milan AC pour permettre à Paris de retrouver le sommet. Objectif : la Ligue des Champions. Interview !

interview:

VIKASH DHORASOO, pourquoi quitter le Milan AC pour venir au PSG ?

V.D. : Ça a été difficile mais, dès que j'ai pris ma décision de venir à Paris, je ne voulais plus en changer. Il y a beaucoup de raisons qui m'ont fait choisir Paris, notamment jouer dans un club de la capitale, jouer au Parc des Princes, rejoindre le club qui était tout près de ma ville (Le Havre, ndlr) quand j'étais petit... A chaque fois que j'ai choisi un club, c'était à la fois un choix sportif et un choix de vie. C'est encore le cas cette fois. Mais l'important, c'est d'apporter quelque chose au PSG et y réussir deux belles saisons.

Pourtant, tu disais que Milan était le club de tes rêves...

V.D. : Vu que je suis français et que je voulais vraiment venir ici, c'était un peu laisser le caviar pour le caviar. C'était un dilemme insoluble. J'avais beau me dire que je quittais le plus grand club du monde, je rejoignais celui de la capitale... C'était dur de choisir. Est-ce que je pouvais vivre mieux à part jouer plus de matches ? En fait, je n'avais jamais décidé de quitter Milan. A aucun moment je n'ai demandé à mon agent de me trouver un autre club. Mais, un jour, il m'a dit : "Tiens, il y a Paris qui te veut". J'ai réfléchi un peu, j'en ai parlé à mes proches et j'ai rapidement pris la décision de venir. Les premiers contacts remontent à fin mai après la finale de la Ligue des Champions.

Tu as refusé d'autres propositions, notamment de Marseille ?

V.D. : Je ne serai pas parti s'il n'y avait pas eu Paris. Il y eu d'autres propositions, notamment de Marseille, mais j'ai tout fait pour aller à Paris alors que je n'ai pas tout fait pour aller à Marseille. Je crois que personne ne pensait que je voulais quitter Milan mais, lorsque la brèche s'est ouverte, d'autres clubs se sont manifestés, mais ma priorité était d'aller à Paris.

Partir de Milan après seulement une saison, ça ressemble à un constat d'échec...

V.D. : Si j'avais fait la saison que j'ai faite dans un autre club, ça aurait été un constat d'échec. Mais, au Milan, je ne vois pas les choses de la même manière. Je m'assis sur ma fierté. Je n'ai rien à prouver à personne. Je n'allais pas rester à Milan pour montrer quelque chose. Je n'étais pas dans une situation d'échec. Je sais ce que j'ai vécu et j'avais envie de venir à Paris. Et si c'est un échec de retrouver l'équipe de France et d'avoir autant de propositions en fin de saison, les plus belles que j'ai jamais eues dans la carrière, ça n'est pas un si gros échec que ça.

Le parcours du PSG la saison dernière ne t'inquiète pas ?

V.D. : Je suis venu parce que je crois à ce qui peut nous arriver. Je pense que ça va bien se passer. Je n'ai pas vécu ce qui s'est passé avant donc, pour moi, l'important est l'avenir et réussir quelque chose avec ce groupe. Si je suis venu, c'est parce que je pense qu'on va faire quelque chose de bien.

Après une saison catastrophique, quel sera l'objectif du PSG ?

V.D. : J'ai l'impression qu'on a un bon groupe avec une équipe qui a vraiment belle allure. Je n'ai pas quitté le championnat de France il y a si longtemps donc je les connais tous. J'ai joué avec Pauleta ou avec Lionel Letizi. Il y a de très bons joueurs. On va vite se trouver. Avec Jérôme Rothen, on a déjà joué un peu dans les mêmes rôles avec la France contre la Hongrie et ça s'est bien passé. Je me suis dit que ça allait aussi marcher à Paris. Je crois vraiment qu'on peut faire quelque chose de bien. Le but, c'est forcement de retrouver la Ligue des Champions dans deux ans ou l'année prochaine si possible.

Justement, tu ne disputeras pas de Coupe d'Europe cette saison...

V.D. : Je dispute la Ligue des Champions depuis quelques années donc c'est forcement quelque chose qui va me manquer. Même avec Bordeaux, j'avais connu la Coupe d'Europe. Il n'y en aura pas cette année mais le but est d'y retourner. Je sais que c'est beau de jouer la Ligue des Champions donc ça me manquera. Même si je n'ai pas joué tous les matches l'année dernière, être dans le groupe pour préparer ces rendez-vous, c'est quelque chose de beau.

Etre assuré d'une place de titulaire à Paris a-t-il influencé ton choix à un an de la Coupe du monde ?

V.D. : Non, pas du tout. A aucun moment ça a été une motivation pour venir à Paris ou pour être en équipe de France. Je viens à Paris pour jouer au PSG et pas pour jouer pour l'équipe de France. Grâce au Milan, sans jouer beaucoup, j'ai retrouvé l'équipe de France donc... En plus, je partais du principe que je jouerai à Milan, en tout cas plus que l'année dernière.

A quel poste vas-tu évoluer cette saison ?

V.D. : J'en ai parlé avant de signer car c'est l'une des choses les plus importantes. Je jouerai dans l'axe, plus ou moins bas mais dans l'axe. Ça peut être juste devant la défense avec quelqu'un d'autre ou plus en position de milieu relayeur. Axe droit ou axe gauche mais le but est d'être dans l'axe. Je crois que c'est là que je suis le mieux.

Comment juges-tu le championnat de France par rapport à l'Italie ?

V.D. : Je n'ai jamais voulu faire de comparaison. Quand j'étais à Milan, on me disait que le championnat d'Italie était beaucoup plus fort mais j'ai beaucoup de respect pour le championnat de France. Je pense que c'est un bon championnat. En Italie, il y a peut-être moins de différence entre les équipes. Par exemple, la saison dernière, la Fiorentina descendait et on les a battus très difficilement alors que c'est le grand Milan qui a joué. Il y a peu d'écart, c'est peut-être la différence. En Italie, c'est plus tactique et plus fermé. Il y a peut-être moins de spectacle. Mais les bonnes équipes françaises auraient leur place dans le championnat italien.

Seras-tu prêt pour affronter Metz le 30 juillet ?

V.D. : Je pense être prêt pour le premier match. J'espérais que ça aboutisse et je savais que le championnat reprenait très tôt donc j'ai suivi en accéléré le programme du Milan pendant les vacances. J'ai essayé de me préparer pour gagner du temps sur le temps que j'ai perdu.

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